Un récit sympa sur une destination de pêche rêvée par Arnaud,UN REVE
« Tout le monde en a un dans le coin de sa tête. Réalisable ou pas, il est là. L’un des miens vient d’être réalisé, je vous raconte….
Stéphane, notre team manager chez Mistral Baits, nous avait concocté un voyage un peu spécial. Cette destination j’en ai rêvé, une grande partie d’entre vous en rêverait aussi. Mais qu’est-ce donc ?
L’Angleterre, cette destination n’est rien d’autre que LA destination que tout carpiste rêverait de faire. Pouvoir y pêcher c’est le pompon, le graal en quelque sorte. La date fut calée en ce mois d’août. Toute la team se retrouve à Bergues chez Dylan afin de manger un plat typique du ch’nord : une fricadelle. L’heure du ferry était là, nous somment tous excités comme des puces à attendre le départ, quand une guest star en la personne de JB Morel embarque avec nous, pour réaliser un petit film de notre aventure.
Une fois le ferry démarré, nous y sommes. Pas de marche arrière, nous allons fouler la terre anglaise pour une visite de l’usine Mistral tout d’abord, mais aussi découvrir un lieu qui a une âme : le complex « Stanwick Lakes Fisheries ». Avoir le bonheur de pêcher et de tenter de toucher un fish anglais tout le monde l’avait en tête aussi ce « rêve ».
Mais avant tout ça, il y a eu beaucoup de route de chez moi à Calais et de Calais a Wellingborough, ville de l’usine d’Allan Parbery, le big boss mistral. Au vu de l’ambiance dans le van, la route paraissait moins longue.
Apres une bonne pinte dans le ferries et quatre heure de sommeil à l’hôtel, nous étions devant un vrai petit déjeuner. Nous en avions grand besoin. Le ventre plein, nous démarrons la journée par la visite de l’usine, suivie d’un débrief sur les appâts, lequel prendre ? Avec Philou le belge de l’équipe, on est partis sur la même base des Rosehip en 10mm qui s’avérera être un choix judicieux.
On reprend le van et direction la pêche. A l’arrivée c’est une ambiance particulière que l’on ressent et avec l’histoire du lieu, on obtenait une atmosphère très CARPY. Trois plan d’eau s’offraient à nous. Yohan choisi ELSON le plus difficile, Dylan/Phil et Steph se positionnaient sur MALLARD et moi je me positionnais sur le dernier : SWAN.
Il faut savoir que le complexe est public : on paye une carte comme chez nous et on s’installe ou bon nous semble. La pêche pouvait commencer et l’excitation était à son comble. Particularité de tous les plans d’eau anglais : leur nombre de poste. Pour un ours comme moi il fallait s’adapter et, par chance, pour ma première nuit je serai seul sur le plan d’eau.
Bilan au petit matin, je suis seul à avoir touché. Deux petites communes qui avaient un autre goût en bouche, que lorsque l’on prend ce calibre de poisson en France. Apres la séance photo et vidéo avec JB, je décide de tenter le plus dur : le lac ELSON. Beaucoup de grand nom y sont venus, et c’est son histoire qui ma fait choisir ce lac. La pêche est bien plus compliquée, avec très peu de poisson et beaucoup d’herbe.
Yohan et trois amis du team anglais étaient en place dessus et avec au compteur une seule jolie commune pour Craig au premier matin. Je vais faire court. La dernière nuit n’a rien produit sur tout le lac. Par contre sur MALLARD, c’était le Philou Day. Il avait mis au sec six fishs avec des écaillages de fou. Une machine le mec.
Dylan restera capot et Steph sauvera la mise dans les derniers instants. Notre aventure pêche s’achevait là, mais même capot le séjour aura été grandiose. Mais réussir à toucher fut un moment magique.
De retour au van, la route était beaucoup plus longue. L’adrénaline était redescendue.
J’espère avoir réussi à vous embarquer avec moi dans ce rêve réalisé. Là bas, la pêche n’a rien à voir avec celle pratiquée en France. Niveau ambiance, info etc…., une vrai culture pêche. La pêche n’est pas comme certain media veulent nous la montrer. Il n’y a pas de manivelles repliée et tout le tralala. Avec des herbes de partout, pas le temps pour les chichis : les anglais pêchent discret mais pas stupide non plus. La différence se fait beaucoup sur la taille des appâts. Vue la gueule des carpes, une bille de 20mm serait complètement ridicule. Ils cherchent, sont toujours à l’affut du moindre signe de présence d’un poisson et n’hésitent pas à changer de montage etc… Alors que en France certain laissent faire et se disent qu’il y aura bien un départ. Autre point qui m’a surpris par rapport à chez nous : les anglais pêchent seul et ne se déplacent que par obligation. Ils gardent toujours le lac en visuel.
Voilà mon aventure touche à sa fin avec cet article un grand merci à l’équipe Mistral pour cette aventure hors norme. Et si l’occasion se présente à vous, n’hésitez pas, foncez ! Pêcher dans un autre pays est magique, vous ne le regretterez pas.
A bientôt.